L'Hôtel: Athinaikon.
32 euros la chambre double avec salle de bain privée, air conditionnée, T.V
(gratuit pour les enfants de moins de 6 ans). Aux frontières des quartiers Psiri
et Omonia, à mi chemin entre les stations de métros Monastiraki et Omonia. A
deux pas du marché central. Adresse: 40 rue Evripidou. Chambre simple (volets
abimés ne fermant pas très bien), hôtel un peu bruyant, mais très propre et très
bien situé. Quelques prix:
Métro d'Athènes: 1.4 euros le ticket simple (valable
1h30), 8 euros pour l'aéroport (14 euros pour 2), gratuit pour les jeunes
enfants. Bus pour l'aéroport: 5,5 euros. Dans un quartier pas trop touristique:
café frappé entre 1,5 et 1,8 euros, café expresso entre 1,2 et 1,5 euros (3 à 5
euros d'après les rédacteurs du Routard qui ne fréquentent pas les mêmes
quartiers apparemment). Dans un kiosque: 1 euros la bouteille d'1,5L d'eau
fraîche, entre 1,1 et 1,8 euros la bière 50cl. Kebab autour de 2 euros, souvlaki
(brochette) autour de 1,7-1,8 euros.
L’Acropole : 12 euros (gratuit pour les jeunes
enfants). Le billet d’entrée pour l’Acropole permet de visiter gratuitement :
l’Agora antique, l’Agora romaine, le théâtre de Dionysos, le temple de Zeus
Olympien, la nécropole antique et la bibliothèque d’Hadrien.
Impressions Soleil Levant: Athènes
est une capitale. Elle est donc encline à une certaine diversité. Diversité
culturelle et sociale, et par conséquent variétés d’ambiances de quartier. On y
trouve des quartiers riches sans intérêt comme Kolonaki (mis-à-part celui
d’aller prendre le thé avec l’ambassadeur d’Egypte), des quartiers touristiques
(Plaka, Monastiraki), un quartier rebelle (Exarchia) et des quartiers populaires
(Omonia, etc…). A propos d’Omonia, un rédacteur du guide du Routard écrit : « ce
quartier dénué de tout centre d’intérêt touristique, ne mérite pas de visite
particulière, sauf si l’on veut prendre la température des bas-fonds
d’Athènes ». Ce qu’il nomme les bas-fonds (du haut de la terrasse panoramique
de son hôtel coincé entre l’Acropole et l’Agora antique) correspond à un
quartier populaire. Comme beaucoup de quartiers populaires, celui-ci connaît des
problèmes de trafics de drogue et de prostitution à la nuit tombée. En journée,
il retrouve néanmoins des couleurs pas si désagréables que ça lorsque l’on prend
la peine de le parcourir (petites échoppes remplies de bazar, d’épices, marché
centrale, petits restaurants, etc...). De toutes façons la pauvreté est présente
à peu près partout ici et est « livrée » sans doute de manière plus crue que
dans la plupart des autres capitales européennes. Il n’est pas rare en effet de
croiser des personnes âgées « à la rue », des jeunes toxicos inanimés allongés
sur le sol, des personnes exhibant leur handicape pour faire la manche et
quelques seringues qui traînent ici et là. Mais comme tout n’est pas tout noir
ou tout blanc dans ce monde cruel, Athènes c’est aussi des sites archéologiques
antiques de premier plan, des ruelles piétonnes animées et ombragées très
agréables, des gens cools, des petits kiosques dispersés un peu partout où il
fait bon s’abreuver et grignoter pour pas cher, un accès rapide à la mer d’Egée
(et au îles des Cyclades notamment). Bref une ville à voir, et à revoir !
Récit Toulouse - Athènes - Jour 0
Jour 0 -
Dimanche 21/08/13.
Nous quittons l'appartement vers
18h00, surchargés et accablés par la chaleur ambiante (~33°C). Deux métros et un
bus nous acheminent à l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Vers 21h40 notre premier
avion amorce son ascension, puis, sans transition horizontale, descend tout
droit vers Barcelone. Le second nous conduit enfin à l'aéroport d'Athènes, que
nous foulons à 3h30 du matin (heure locale).
Récit Athènes - Jour 1
Jour 1 -
Lundi 22/08/13.
Pour attendre l'heure légale
d'obtention de notre chambre d'hôtel, nous nous condamnons à errer dans les
couloirs silencieux de l'aéroport. Nous tentons même une sieste improvisée à
même le sol mais sommes réveillés vers 4h30 par la police locale! Vers 6h00 nous
nous décidons à prendre le bus X95 qui nous permet d'attendre le centre
d'Athènes peut avant 7h00. Direction l'hôtel Athinaikon (à la quartier Psiri et
Omania) où nous parvenons à dégoter une chambre plus de 5 heures avant l'heure
légale... yes! Nous en profitons pour ajouter 3 heures de sommeil à nos 15mn de
somnolence aérienne! Revigorés par ce repos mérité, nous partons en quête de nos
billets de bateau pour le lendemain, au port du Pirée. Nous finissons la journée
en arpentant les rues agréables et truffées de terrasses ombragées des quartiers
de Monastiraki et de Plaka, tous deux dominés par l'imposante colline où se
dresse l'incontournable Acropole!
Récits - Jour 2 à 5: voir récits
Sifnos
Récit - Jour 6: voir
récit
Delphes
Récits - Jour 7 à 9: Voir
récits Nafplio-Epidaure
Récits - Jour 10 à 12: voir
récits
Monemvasia
Récits Athènes - Jour 13 à 16
Jour 13 -
Samedi 3/08/13.
Ce matin nous quittons Monemvasia
en bus dans l'obtention de rejoindre Athènes (notre dernière étape). Changement
de bus à Sparti (Spartes). Quelques kilomètres plus loin, notre nouvelle monture
peine à gravir une pauvre côte.
Notre chauffeur s'arrête bientôt sur le bord de
l'autoroute et plonge ses mains dans le cambouis. Il parvient à faire repartir
la bête agonisante
jusqu'à Corinthe d'où nous interceptons un autre bus pour Athènes. Finalement
nous parvenons à destination 7 heures après avoir quitté le sud du Péloponnèse!
Retour à l'hôtel Athinaikon et balade tranquille dans le quartier d'Exarchia,
haut lieu de la contestation athénienne (à forte connotation anarchiste). Les
centaines d'affiches qui couvrent les murs: antifascistes, pro-zapatistes,
appelant à manifester contre la Troïka (le FMI), ne laissent d'ailleurs aucun
doute sur l'ambiance du quartier! Passage devant une jolie fresque représentant
Merkel, Sarkozy et Obama tout en haut, et le peuple qui gronde tout en bas! Plus
loin traversée d'un square doté d'un petit parc autogéré par les habitants
(cultivé, entretenu, etc...). Et puis, des murs de graffitis, des places
ombragées garnies de bars et de restaurant d'apparence sympathique, bref, des
positives vibrations! Retour ensuite vers Psiri, plus calme, puis vers
Monastiraki, plus agité touristiquement!
Jour 14 - Dimanche 4/08/13. La
matinée est consacrée à la visite de l’emblématique Acropole (littéralement, la
ville haute), la colline sacrée dédiée à la déesse Athéna (bien qu’habitée dès
le néolithique). Déclarée domaine des dieux par l’oracle de Delphes en 510 av
J-C, elle sera détruite par les Perses puis reconstruite sous Périclès. Il fera
de ce complexe de temples, le fleuron architectural de la période classique à
son zénith! Avant d’entamer la visite de l’Acropole proprement dite nous devons
gravir le rocher. Sur le flanc sud se trouve, en contrebas du site, le théâtre
de Dionysos. Cet édifice construit en marbre au 4ème siècle avant J-C
est relativement délabré. Il ne reste en effet qu’une vingtaine de niveau à
l’ensemble qui en comptait 64 et pouvait accueillir 17.000 personnes ! En
prenant un peu de hauteur le panorama est tout de même sympathique !
En montant
un peu plus on tombe sur le théâtre Odéon d’Hérode Atticus, beaucoup mieux
conservé ! Et pour cause il a été construit par un riche mécène romain, plus de
500 ans avant le premier visité (en 161 après J-C), puis entièrement restauré
dans les années 50. Il sert encore aujourd’hui à quelques représentations.
Ensuite direction l’entrée de l’Acropole tout en haut ! On y accède par les
Propylées, un escalier monumental composé d’un porche à colonnes doriques et
ioniennes. Une fois au sommet, et en poussant un peu des coudes les hordes de
touristes enragés suivant aveuglement des parapluies fermés dépassant de bras
tendu vers le ciel (les amateurs de visite touristiques comprendront), on accède
rapidement au Parthénon. Ce temple dorique dont la construction début en 447
avant J-C est disposé tout en haut du rocher et constitue le monument le plus
emblématique de l’Antiquité grecque. Il est le seul réalisé entièrement en
marbre pentélique (les amateurs de marbre apprécieront). Après avoir pris en
photo deux ou trois parapluies, nous poursuivons la visite par l’Erechthéion qui
se reconnait immédiatement par le portique sud, la tribune des Caryatides,
composée de six statues de jeunes filles faisant office de colonnes. Après la
visite de l’Acropole nous filons vers le temple de Zeus Olympien. Ce temple est
le plus grand temple de Grèce bien qu’il ne contient plus que 15 colonnes
corinthiennes (17m de hauteur chacune !) sur les 104 d’origine! Sa construction
débuta au VIème siècle avant J-C s’acheva en 131 après J-C sous le règne
d’Hadrien (7 siècles plus tard!). Après les visites éreintantes de ces
« antiquités », nous partons flâner dans le quartier Plaka, truffé de boutiques
de souvenirs, de restaurants touristiques, mais dont beaucoup de ruelles bordées
de demeures néoclassiques sont piétonnes et plutôt agréables à traverser. Sur
les hauteurs de Plaka, nous atteignons ensuite le minuscule quartier d’Anafiotika
niché sur le versant nord de l’Acropole et composé de ruelles très étroites et
de maisons blanchies à la chaux dans le pur style des îles cycladiques. Après
l’agitation de Plaka cet endroit est un havre de paix, à peine perturbé par les
chats qui roupillent un peu partout. En redescendant, plongeon dans le bouillon
touristique de Monastiraki pour finir vers Psiri.
Jour 15 - Lundi 5/08/13. A peine
sortis de l’hôtel nous humons les odeurs enivrantes des échoppes hindo-chino-grecque
d’épices et d’herbes en tout genre de la rue Evripidou. Puis nous traversons le
carrefour pour rejoindre le marché central qui se situe sous d’imposantes
halles. C’est une expérience olfactive assez différente, au milieu des longs
étals de viande et de poisson prenant l’air sous une douce chaleur ambiante ! A la sortie nous achetons une bouteille dos à un Kiosque. Une vieille (folle)
passant par là, fait des grands gestes estimant que nous ne lui laissons pas
assez de place sur le trottoir. Le vendeur, un petit sourire en coin, la traite
de Dracula ! Elle se retourne en jetant un regard noir (puis s’envole dans un
froissement d’ailes). Après ce spectacle de rue, nous partons prendre l’air sur
la colline boisée de Philopappos qui offre un panorama magnifique sur Athènes et
surtout, sur la colline de l’Acropole. Au milieu des bois se trouve une grotte
où aurait été emprisonné Socrate. Du sommet nous apercevons également un
incendie se déclarer en bord de mer ! Nous contournons ensuite l’Acropole pour
atteindre Anafiotika, puis Plaka et finalement la place Syngama qui contient le
parlement gardé par les célèbres gardes présidentielles (evzones) qui portent de
belles chaussures à pompons, des petits jupons et de superbes collants blancs
très saillants ! Ils sont relevés toutes les heures dans une cérémonie proche de
celle du ministère des démarches ridicules des Monty Python ! Prochaine étape,
Keramikos, la nécropole antique, qui contient quelques stèles et sculptures
intéressantes. A proximité, le quartier de Gazi, où nous errons le long des
grandes cheminées de l’ancienne usine à gaz, reconverti en centre d’expositions
et de concerts (Technopolis). De Gazi à Thissio il n’y a qu’un pas que nous
franchissons en utilisant une passerelle qui enjambe la voie ferrée. Nous
longeons une rue pavée jalonnée de bars branchés avant d’atteindre la grande
promenade piétonne qui relie la plupart des sites antiques de la ville.
Jour 16 - Mardi 6/08/13. Pour
ce dernier jour nous débutons la journée par la visite de l’Agora antique,
l’ancienne cité qui était le centre de la vie politique, économique et sociale.
Dévastée par les Perses en 480 avant J-C, elle fut reconstruite dans la foulée
sous Périclès. Socrate y enseigna la philosophie et en 49 après J-C, l’apôtre
Jean y prêcha le christianisme. 3 édifices dominent au milieu des ruines : le
portique d’Attale reconstitué qui contient 45 colonnes doriques à l’extérieur
(et le musée à l’intérieur), l’église des Saints-Apôtres dédié à l’apôtre Jean
et surtout le temple d’Héphaïstos, consacré au dieu du feu, le sanctuaire
dorique le mieux préservé de Grèce, qui contient 34 colonnes et une frise
représentant les 12 travaux de d’Héraclès (Hercule). Nous reprenons des forces
au Hot-hot burger, établissement plutôt rock’n’roll, avant de partir flâner un
peu au hasard des rues du centre-ville. Nous finissons l’après-midi sur la place Monastiraki où nous assistons à une manifestation en musique. Un femme au
mégaphone dénonce l’évacuation de plusieurs squats d’Athènes, tandis qu’un DJ
balance des standards punk-rock devant une foule vêtue de noir ! Vers 21h nous
prenons le métro pour l’Aéroport. A 1h30 nous décollons pour Barcelone que nous
atteignons à 4h30 (3h30 Heure locale). Sept insignifiantes mais néanmoins très
longues heures d’attente plus tard, nous repartons pour Toulouse. Un bus, un
métro et un bus plus tard, nous sommes de retour à notre point de départ !
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