Sommaire Grèce 2013 Les Récits Les Photos Sommaire Athènes

L'Hôtel: Athinaikon. 32 euros la chambre double avec salle de bain privée, air conditionnée, T.V (gratuit pour les enfants de moins de 6 ans). Aux frontières des quartiers Psiri et Omonia, à mi chemin entre les stations de métros Monastiraki et Omonia. A deux pas du marché central. Adresse: 40 rue Evripidou. Chambre simple (volets abimés ne fermant pas très bien), hôtel un peu bruyant, mais très propre et très bien situé.

Quelques prix:  Métro d'Athènes: 1.4 euros le ticket simple (valable 1h30), 8 euros pour l'aéroport (14 euros pour 2), gratuit pour les jeunes enfants. Bus pour l'aéroport: 5,5 euros. Dans un quartier pas trop touristique: café frappé entre 1,5 et 1,8 euros, café expresso entre 1,2 et 1,5 euros (3 à 5 euros d'après les rédacteurs du Routard qui ne fréquentent pas les mêmes quartiers apparemment). Dans un kiosque: 1 euros la bouteille d'1,5L d'eau fraîche, entre 1,1 et 1,8 euros la bière 50cl. Kebab autour de 2 euros, souvlaki (brochette) autour de 1,7-1,8 euros. L’Acropole : 12 euros (gratuit pour les jeunes enfants). Le billet d’entrée pour l’Acropole permet de visiter gratuitement : l’Agora antique, l’Agora romaine, le théâtre de Dionysos, le temple de Zeus Olympien, la nécropole antique et la bibliothèque d’Hadrien.

Impressions Soleil Levant: Athènes est une capitale. Elle est donc encline à une certaine diversité. Diversité culturelle et sociale, et par conséquent variétés d’ambiances de quartier. On y trouve des quartiers riches sans intérêt comme Kolonaki (mis-à-part celui d’aller prendre le thé avec l’ambassadeur d’Egypte), des quartiers touristiques (Plaka, Monastiraki), un quartier rebelle (Exarchia) et des quartiers populaires (Omonia, etc…). A propos d’Omonia, un rédacteur du guide du Routard écrit : « ce quartier dénué de tout centre d’intérêt touristique, ne mérite pas de visite particulière, sauf si l’on veut prendre la température des bas-fonds d’Athènes ».  Ce qu’il nomme les bas-fonds (du haut de la terrasse panoramique de son hôtel coincé entre l’Acropole et l’Agora antique) correspond à un quartier populaire. Comme beaucoup de quartiers populaires, celui-ci connaît des problèmes de trafics de drogue et de prostitution à la nuit tombée. En journée, il retrouve néanmoins des couleurs pas si désagréables que ça lorsque l’on prend la peine de le parcourir (petites échoppes remplies de bazar, d’épices, marché centrale, petits restaurants, etc...). De toutes façons la pauvreté est présente à peu près partout ici et est « livrée » sans doute de manière plus crue que dans la plupart des autres capitales européennes. Il n’est pas rare en effet de croiser des personnes âgées « à la rue », des jeunes toxicos inanimés allongés sur le sol, des personnes exhibant leur handicape pour faire la manche et quelques seringues qui traînent ici et là. Mais comme tout n’est pas tout noir ou tout blanc dans ce monde cruel, Athènes c’est aussi des sites archéologiques antiques de premier plan, des ruelles piétonnes animées et ombragées très agréables, des gens cools, des petits kiosques dispersés un peu partout où il fait bon s’abreuver et grignoter pour pas cher, un accès rapide à la mer d’Egée (et au îles des Cyclades notamment). Bref une ville à voir, et à revoir !

Récit  Toulouse - Athènes - Jour 0  
Jour 0 - Dimanche 21/08/13. Nous quittons l'appartement vers 18h00, surchargés et accablés par la chaleur ambiante (~33°C). Deux métros et un bus nous acheminent à l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Vers 21h40 notre premier avion amorce son ascension, puis, sans transition horizontale, descend tout droit vers Barcelone. Le second nous conduit enfin à l'aéroport d'Athènes, que nous foulons à 3h30 du matin (heure locale).

Récit Athènes - Jour 1
Jour 1 - Lundi 22/08/13. Pour attendre l'heure légale d'obtention de notre chambre d'hôtel, nous nous condamnons à errer dans les couloirs silencieux de l'aéroport. Nous tentons même une sieste improvisée à même le sol mais sommes réveillés vers 4h30 par la police locale! Vers 6h00 nous nous décidons à prendre le bus X95 qui nous permet d'attendre le centre d'Athènes peut avant 7h00. Direction l'hôtel Athinaikon (à la quartier Psiri et Omania) où nous parvenons à dégoter une chambre plus de 5 heures avant l'heure légale... yes! Nous en profitons pour ajouter 3 heures de sommeil à nos 15mn de somnolence aérienne! Revigorés par ce repos mérité, nous partons en quête de nos billets de bateau pour le lendemain, au port du Pirée. Nous finissons la journée en arpentant les rues agréables et truffées de terrasses ombragées des quartiers de Monastiraki et de Plaka, tous deux dominés par l'imposante colline où se dresse l'incontournable Acropole!

Récits - Jour 2 à 5: voir récits Sifnos
Récit - Jour 6:  voir récit Delphes
Récits - Jour 7 à 9:  Voir récits Nafplio-Epidaure
Récits - Jour 10 à 12:  voir récits Monemvasia

Récits Athènes - Jour 13 à 16
Jour 13 - Samedi 3/08/13. Ce matin nous quittons Monemvasia en bus dans l'obtention de rejoindre Athènes (notre dernière étape). Changement de bus à Sparti (Spartes). Quelques kilomètres plus loin, notre nouvelle monture peine à gravir une pauvre côte. Notre chauffeur s'arrête bientôt sur le bord de l'autoroute et plonge ses mains dans le cambouis. Il parvient à faire repartir la bête agonisante jusqu'à Corinthe d'où nous interceptons un autre bus pour Athènes. Finalement nous parvenons à destination 7 heures après avoir quitté le sud du Péloponnèse! Retour à l'hôtel Athinaikon et balade tranquille dans le quartier d'Exarchia, haut lieu de la contestation athénienne (à forte connotation anarchiste). Les centaines d'affiches qui couvrent les murs: antifascistes, pro-zapatistes, appelant à manifester contre la Troïka (le FMI), ne laissent d'ailleurs aucun doute sur l'ambiance du quartier! Passage devant une jolie fresque représentant Merkel, Sarkozy et Obama tout en haut, et le peuple qui gronde tout en bas! Plus loin traversée d'un square doté d'un petit parc autogéré par les habitants (cultivé, entretenu, etc...). Et puis, des murs de graffitis, des places ombragées garnies de bars et de restaurant d'apparence sympathique, bref, des positives vibrations! Retour ensuite vers Psiri, plus calme, puis vers Monastiraki, plus agité touristiquement!

Jour 14 - Dimanche 4/08/13. La matinée est consacrée à la visite de l’emblématique Acropole (littéralement, la ville haute), la colline sacrée dédiée à la déesse Athéna (bien qu’habitée dès le néolithique). Déclarée domaine des dieux par l’oracle de Delphes en 510 av J-C, elle sera détruite par les Perses puis reconstruite sous Périclès. Il fera de ce complexe de temples, le fleuron architectural de la période classique à son zénith! Avant d’entamer la visite de l’Acropole proprement dite nous devons gravir le rocher. Sur le flanc sud se trouve, en contrebas du site, le théâtre de Dionysos. Cet édifice construit en marbre au 4ème siècle avant J-C est relativement délabré. Il ne reste en effet qu’une vingtaine de niveau à l’ensemble qui en comptait 64 et pouvait accueillir 17.000 personnes !  En prenant un peu de hauteur le panorama est tout de même sympathique ! En montant un peu plus on tombe sur le théâtre Odéon d’Hérode Atticus, beaucoup mieux conservé ! Et pour cause il a été construit par un riche mécène romain, plus de 500 ans avant le premier visité (en 161 après J-C), puis entièrement restauré dans les années 50. Il sert encore aujourd’hui à quelques représentations. Ensuite direction l’entrée de l’Acropole tout en haut ! On y accède par les Propylées, un escalier monumental composé d’un porche à colonnes doriques et ioniennes. Une fois au sommet, et en poussant un peu des coudes les hordes de touristes enragés suivant aveuglement des parapluies fermés dépassant de bras tendu vers le ciel (les amateurs de visite touristiques comprendront), on accède rapidement au Parthénon. Ce temple dorique dont la construction début en 447 avant J-C est disposé tout en haut du rocher et constitue le monument le plus emblématique de l’Antiquité grecque. Il est le seul réalisé entièrement en marbre pentélique (les amateurs de marbre apprécieront). Après avoir pris en photo deux ou trois parapluies, nous poursuivons la visite par l’Erechthéion qui se reconnait immédiatement par le portique sud, la tribune des Caryatides, composée de six statues de jeunes filles faisant office de colonnes. Après la visite de l’Acropole nous  filons vers le temple de Zeus Olympien. Ce temple est le plus grand temple de Grèce bien qu’il ne contient plus que 15 colonnes corinthiennes (17m de hauteur  chacune !) sur les 104 d’origine! Sa construction débuta au VIème siècle avant J-C s’acheva en 131 après J-C sous le règne d’Hadrien (7 siècles plus tard!).  Après les visites éreintantes de ces « antiquités », nous partons flâner dans le quartier Plaka, truffé de boutiques de souvenirs, de restaurants touristiques, mais dont beaucoup de ruelles bordées de demeures néoclassiques sont piétonnes et plutôt agréables à traverser. Sur les hauteurs de Plaka, nous atteignons ensuite le minuscule quartier d’Anafiotika niché sur le versant nord de l’Acropole et composé de ruelles très étroites et de maisons blanchies à la chaux dans le pur style des îles cycladiques. Après l’agitation de Plaka cet endroit est un havre de paix, à peine perturbé par les chats qui roupillent un peu partout. En redescendant, plongeon dans le bouillon  touristique de Monastiraki pour finir vers Psiri.

Jour 15 - Lundi 5/08/13. A peine sortis de l’hôtel nous humons les odeurs enivrantes des échoppes hindo-chino-grecque  d’épices et d’herbes en tout genre de la rue Evripidou. Puis nous traversons le carrefour pour rejoindre le marché central qui se situe sous d’imposantes halles. C’est une expérience olfactive assez différente, au milieu des longs étals de viande et de poisson prenant l’air sous une douce chaleur ambiante ! A la sortie nous achetons une bouteille dos à un Kiosque. Une vieille (folle) passant par là, fait des grands gestes estimant que nous ne lui laissons pas assez de place sur le trottoir. Le vendeur, un petit sourire en coin, la traite de Dracula ! Elle se retourne en jetant un regard noir (puis s’envole dans un froissement d’ailes). Après ce spectacle de rue, nous partons prendre l’air sur la colline boisée de Philopappos qui offre un panorama magnifique sur Athènes et surtout, sur la colline de l’Acropole. Au milieu des bois se trouve une grotte où aurait été emprisonné Socrate.  Du sommet nous apercevons également un incendie se déclarer en bord de mer ! Nous contournons ensuite l’Acropole pour atteindre Anafiotika, puis Plaka et finalement la place Syngama qui contient le parlement gardé par les célèbres gardes présidentielles (evzones) qui portent de belles chaussures à pompons, des petits jupons et de superbes collants blancs très saillants ! Ils sont relevés toutes les heures dans une cérémonie proche de celle du ministère des démarches ridicules des Monty Python ! Prochaine étape, Keramikos, la nécropole antique, qui contient quelques stèles et sculptures intéressantes. A proximité, le quartier de Gazi, où nous errons le long des grandes cheminées de l’ancienne usine à gaz, reconverti en centre d’expositions et de concerts (Technopolis). De Gazi à Thissio il n’y a qu’un pas que nous franchissons en utilisant une passerelle qui enjambe la voie ferrée. Nous longeons une rue pavée jalonnée de bars branchés  avant d’atteindre la grande promenade piétonne qui relie la plupart des sites antiques de la ville.

Jour 16 - Mardi 6/08/13. Pour ce dernier jour nous débutons la journée par la visite de l’Agora antique, l’ancienne cité qui était le centre de la vie politique, économique et sociale. Dévastée par les Perses en 480 avant J-C, elle fut reconstruite dans la foulée sous Périclès. Socrate y enseigna la philosophie et en 49 après J-C, l’apôtre Jean y prêcha le christianisme. 3 édifices dominent au milieu des ruines : le portique d’Attale reconstitué qui contient 45 colonnes doriques à l’extérieur (et le musée à l’intérieur), l’église des Saints-Apôtres dédié à l’apôtre Jean et surtout le temple d’Héphaïstos, consacré au dieu du feu, le sanctuaire dorique le mieux préservé de Grèce, qui contient 34 colonnes et une frise représentant les 12 travaux de d’Héraclès (Hercule). Nous reprenons des forces au Hot-hot burger, établissement plutôt rock’n’roll, avant de partir flâner un peu au hasard des rues du centre-ville. Nous finissons l’après-midi sur la place Monastiraki où nous assistons à une manifestation en musique. Un femme au mégaphone dénonce l’évacuation de plusieurs squats d’Athènes, tandis qu’un DJ balance des standards punk-rock devant une foule vêtue de noir ! Vers 21h nous prenons le métro pour l’Aéroport. A 1h30 nous décollons pour Barcelone que nous atteignons à 4h30 (3h30 Heure locale).  Sept insignifiantes mais néanmoins très longues heures d’attente plus tard, nous repartons pour Toulouse. Un bus, un métro et un bus plus tard, nous sommes de retour à notre point de départ !


Athènes Sifnos Delphes Nafplio-Epidaure Monemvasia