Tupiza (Jours 16 et 17) |
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Tupiza :23300 habitants (2950m d'altitude). Altiplano (Jours 16 et 17)
Lundi 16 Août, nous filons à l'aube vers la gare routière de Potosi et attendons longuement sur le quai numéro 6, le bus "Expresso
Tupiza" qui n'arrive pas... étrange! En fait au lieu de 6H30, il fallait comprendre 7H30 (ben oui un siete y media rapidement mal
prononcé ça se transforme vite en seis y media dans un hall de gare bruyant et agité... et je ne cherche aucune excuse!). Bref, nous
quittons Potosi vers siete y media et commençons notre trajet vers Tupiza. Nous traversons des paysages désertiques, des vallées
parsemées de cactus aux formes les plus diverses. Après quelques heures relativement paisibles sur une route en terre caillouteuse
et sinueuse des plus confortables le bus s'arrête brusquement. Un mini bus est immobilisé en travers de la route à quelques mètres du
vide! 2,3 gaillards sortent du bus pour aider le malheureux chauffeur à débarrasser la route. Finalement une dizaine de personnes
sortent et finissent par remettre le bus sur le droit chemin! Nous arrivons à destination vers 14H30. La ville est entourée de
montagnes aux falaises abruptes et rougeâtres, un fort vent balai la poussière qui tournoie et s'engouffre dans les rues désertes.
On se croirait sur le tournage de "le bon, la brute et le truand" ou autre excellent western du non moins excellent réalisateur
dont le nom de vous a pas échappé. Un p'tit gars nous conduit du terminal de bus jusqu'à l'hôtel "Mitru". Chambre avec baño privado
, eau chaude, télévision, lit matrimonial pour seulement 40 bolivianos la nuit (4 euros)...dingo non? Nous faisons ensuite un petit
tour de la ville à l'atmosphère très cool (ça change de l'agitation frénétique de Potosi). Passage au mirador où souffle un
vent à décorner les boeufs (d'ailleurs il y en a un qui vol devant moi, promis demain j'arrête la coca!). Vue imprenable sur la ville
et sur les montagnes rouges avoisinantes. Nous descendons en nous envolant et partons déguster dans un genre de salon de thé, un
morceau de tarte au citron accompagné d'un expresso (c'est pas digne d'un routard poussiéreux je sais). Finalement la tarte avait
bien 15 jours et l'expresso faisait au moins un demi litre, ouf, pour un peu nous sombrions dans le confort culinaire, l'honneur
est sauf! Fin de journée tranquille...
Infos pratiques :
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