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Lundi 11 juin (Toulouse - La
Havane):
Mardi 12 juin (Habana vieja):
Mercredi 13 juin (Playas del este):
Jeudi 14 juin (Vedado):
Vendredi 15 juin (La Havane - Cienfuegos): Voir récits Centro Cuba
Dimanche 1 juillet (Habana centro
et habana vieja):
Lundi 2 juillet (Habana et retour
en France): |
Un coup d'œil rapide aux immenses portraits
éclairées des héros de la patrie (Che Guevara et Camilo Cienfuegos) sur la
place de la révolution et nous atteignons la casa particular "Mildred y
Gonzalito", 20 heures après avoir quitté notre "casa" toulousaine.
Nous poursuivons l'exploration du barrio
"habana vieja", là où nous l'avions
laissé la veille. Les merveilles architecturales côtoient les bâtiments en
ruines; les ruelles ombragées "graphées" de peintures révolutionnaires sont
souvent jonchées de détritus. Pas de demi-mesure ici! Sur l'avenida belgica,
nous sautons dans le bus A40 afin de partir profiter de playa azul, une des
playas del este, située 20km à l'est de la Havane. Le bus de ville (appelé
guagua ici) est d'abord bondé, puis, plus que bondé! Le chauffeur permet à Yuna
de s'assoir au pied de son siège. Quant-à-nous sommes serrés façon sardine et
secoués dans tous les sens sans trop de prises pour garder l'équilibre. Moins
d'une heure plus tard nous foulons le sable clair de Playa mar azul, recouvert
de jeunes cubains, fumant, buvant du rhum et dansant au son du reggaaeton. Après
1h30 de farniente et de baignade, retour à la habana dans un bus un peu moins
bondé! Le soir p'tit repas tipico au resto Aché Aché au cœur du centro (où nous
longeons).
laides lada soviétiques sur les grands boulevards (je ne rejoins
pas le "camp impérialiste", mais niveau carrosserie, y'a pas photo!). Nous
achetons du pain dans une boulangerie d'état plutôt mal fournie. Au coin de la
rue un vieux monsieur vends des sacs en plastique pour y déposer le pain (quelle
organisation!). Les avenues
du quartier sont beaucoup plus longues que notre plan ne nous le laissait
supposer, si bien qu'environ deux tiers de la team sont déjà à moitié épuisé
lorsque nous atteignons l'universidad de la Habana. Nous traversons ce complexe
néo-classique parsemé de plantes tropicales (une plaque rend hommage à
Hugo-Chavez). De l'autre côté de la colline, nous finissons par atteindre
l'immense plaza de la révolucion qui doit faire à vue d'œil, 10 fois la
superficie de la place du capitole (de Toulouse!) mais avec 100 fois moins de
personnes au mètre carré tellement la température est insupportable (et puis y a
pas un banc, ni un troquet à la ronde, un peu austère l'endroit!). En même temps
ce n'est pas vraiment festif puisque cette place est le siège du gouvernement
cubain qui contient l'énorme fresque d'Ernesto Guevara ainsi que celle de Camilo
Cienfuegos, autre héro révolutionnaire tout aussi christique sur ce portrait...
De l'autre côté de la place, trône la plus haute structure de la Havane (138,5m)
le monument a José Marti, père de l'indépendance cubaine. Retour à bout de force
vers el centro, via Vedado, en passant par un tas de ruelles qui nous permettent
d'observer la vie locale loin de toute agitation touristique. En milieu
d'après-midi un orage violent éclate sans parvenir à faire baisser la
température significativement!
de prendre une mototaxi qui
nous conduit au terminal Viazul. Après 4h de trajet, retour au point de départ
et fin d'une boucle de plus de 2000 km! Mais le voyage n'est pas tout à fait
terminé, il nous reste encore aujourd'hui et demain pour profiter de la capitale
cubaine. Première étape: trouver une casa dans notre quartier préféré: "centro
habana". C'est chose faite à la casa colonial "Yadilis y Yoël" où nous obtenons
carrément un appartement avec deux chambres séparées pour notre dernière nuit!
Nous retrouvons avec plaisir l'atmosphère unique de ce quartier où les enfants
jouent au foot entre deux vieilles américaines immobilisées sur le bas côté, au
milieu des vendeurs de rue, des rabatteurs et des habitants assis sur le pas de
leur porte, la musique poussée à fond! Après la traversée de notre quartier,
nous atteignons Habana vieja et ses rues plus étroites, plus ombragées, plus
animées et ses magnifiques places bordées d'églises ou de demeures coloniales.
Beaucoup de touristes ici évidemment, mais également une vraie vie de quartier
avec ces enfants "en liberté" partout! Et puis l'argent distribuée par les
touristes est ici utilisé à des fins sociales (en partie) mais également pour la
conservation et la restauration du quartier. Fin d'après midi à déguster un
filet de poisson muy bueno dans un p'tit resto en plein air à 2 pas du Prado
(les ramblas du coin).
docilement des guides
brandissant des panneaux numérotés nous fatiguent très légèrement! Point de ça à
Havana centro, mais une vraie vie de quartier sans artifice et sans pesos
convertibles (ou presque). Ici on paye en monnaie nationale le jus de fruit
frais pour l'équivalent de 20 centimes d'euros contre souvent 2 euros (x10!)
dans Habana vieja! Un peu avant 18h, un taxi nous conduit au terminal 3 de
l'aéroport sans aucun embouteillage! Lorsque l'on sait que seul 4% des foyers
cubains possèdent une voiture, on comprend mieux pourquoi, même dans une ville
de 2 millions d'habitants comme La Havane, la circulation reste fluide!
Nous cherchons notre vol Air
France pour Paris sur le panneaux des départs lorsque nous apercevons un
inquiétant: "delayed" mentionné! Delayed, delayed, ça voudrait pas dire annulé
par hasard? Ah non ça c'est cancelled! Delayed, c'est juste repoussé, c'est
tout, pas de quoi paniquer! Mais comme aucun message d'Air France n'arrive pour
nous donner des détails sur cette déconvenue et que la communication locale est
quasi inexistante, la tension commence à monter doucement! Nous finissons par
comprendre que notre vol est repoussé de 6 heures! Décollage prévu à 4h30 du
matin! Arrivée prévue demain (mardi) à Paris, à 19h30 heure locale. Gros
problème, notre connexion pour Toulouse est maintenant décalée à mercredi matin
7h... soit près de 12h supplémentaires à poiroter à Roissy pour un vol d'une
heure! Carine se lance alors dans des revendications complexes au comptoir d'Air
France, en mélangeant audacieusement 3 langues (anglais, français et espagnol).
Finalement après moult tractations nous réussissons à obtenir une connexion le
soir de notre arrivée à Paris. Ainsi après 10h d'attente dans l'aéroport désert
de La Havane, 10h d'avion, 1h30 à courir à Roissy et 1h d'avion supplémentaire,
nous parvenons à Toulouse peu après 22h (mardi)!| La Havane | Centro Cuba | Santiago - Baracoa |